Thursday, December 12, 2013

Raph Really Did It



Raph Marchant, a young man from St. Malo, France, has just crossed the Atlantic from France on an insanely small 21-foot (6.50-meter) boat during the Mini Transat race. He is a very good guy and I am extremely happy for him and his family. He has set an example for others of what is possible in life.
It is impossible to describe here what he had to face, but he managed to surmount severe sleep deprivation, spending weeks alone in the middle of the Atlantic, not speaking with a single human soul for two weeks, getting knocked down in seas as big as a house, and navigating into gale force winds and cresting waves.

Image living for weeks in the Spartan confines of a prison cell while often being shaken and beaten as if you were on a non-stop wet-and-wild roller coaster ride. Get the picture?
Here is a video link that show what it can be like:

Saturday, December 7, 2013

Matin Bonheur



Il y avait 80 cm et un peu plus des fois en séries dans le 22 ce matin à l’aube. Ca déroulait parfaitement en face du roché. Et j’étais totalement tout seule! J’ai vu le soleil se lèver derrière les rochés. J’ai pris au moins 20 droites.  
Il y avait des pèquenots qui faisaient la chasse en haut sur la colline et qui tiraient leur carabines, mais à part ça, c’était parfait.
 

Tuesday, August 13, 2013

Trip to a Pirate Cove in the Ile of Sark (Baie des Pirates sur l'ile de Sark)


Isle de Sark, presque mi-chemin entre St. Malo et l'Angleterre
Ile of Sark: Rougly halfway between St. Malo and France

C'est un endroit parfait pour des pirates qui veulent se cacher de British Royal Navy.
This is the perfect place for pirates who want to evade the British Royal Navy. 







L'aube, après une belle navigation de nuit/Dawn after a beautiful night sail.

L'aube, après une belle navigation de nuit/Dawn after a beautiful night sail.





Monday, August 12, 2013

Why VW's court win helps 'black hat' hackers

http://europe.autonews.com/article/20130808/BLOG15/308089989/0/SEARCH#axzz2bkeegp9L

Why VW's court win helps hackers

Bruce Gain is an Automotive News Europe correspondent in France.Bruce Gain is an Automotive News Europe correspondent in France.
Volkswagen recently won a court case that stopped computer scientists from publishing an academic paper revealing the secret codes used to start luxury cars including Porsches, Audis, Bentleys and Lamborghinis.
The victory, however, will make carmakers more vulnerable to hackers because company engineers will have less information available to help them design more secure in-car systems.
The academics wanted to add to a collective pool of knowledge that engineers could use to make systems more secure from attack. By having as much information as possible about security flaws, engineers are less prone to make design errors.
The researchers are "white hats," meaning that they create hacks to discover how things work, and ultimately, how to remove security flaws in computer code.
The "black hats," those who sell hacks on the black market, and their customers who use the information to steal and defraud their victims, are probably happy that Volkswagen won its lawsuit. Now the black hats can sell their hacking tools for even more money.
When a hack that can be used to exploit a system is not publicly available black hats usually must pay for it. If it is in the public domain, it is not worth as much.
Ross Anderson, a security researcher at the University of Cambridge's computer laboratory department, thinks that VW's court victory to stop one security flaw from being published won't stop the bad guys from doing what they are already doing.
In the end, the court case is bad public relations for VW, Anderson wrote in an e-mail reply to questions.
"Now the world and his dog know not just that their engineering skills are less than perfect, but that the company is unpleasant and unreasonable to boot," Anderson wrote. "If they had kept quiet, then [the research paper VW stopped from being published] would have been one out of several dozen ... and would probably have got only a few column inches in obscure specialist publications."
Instead, the case was reported by the Guardian newspaper, the BBC, and other media outlets including Automotive News Europe (for the original story, click here).
You can reach Bruce Gain at bgain@crain.com.

Tuesday, July 23, 2013

Tuesday, July 16, 2013

Le Dégât Des Journalistes Qui N’Font Pas Leur Boulot

Voila ce qui ce passe quand des "journalistes" ne font pas leur boulot et ne respectent pas l'éthique de base du métier. C'est-à-dire que chaque rumeur doit être vérifiée. Au lieu de voler des « faits » aux autres journalistes, la source doit être citée. Ces journalistes n’ont pas respecté ce principe dans ce cas. Les jeunes dans ces quartiers défavorisés ont assez des problèmes déjà, mais cette fausse information fait encore plus de dégât.
Ce qui est encore plus choquant est qu’aucun de ces charlatans ne va être licencié pour cela. Un support media sérieux les virerait sur le coup. Qu’est ce que TF1, FranceTVInfo, et Europe1.fr vont faire ?

 Voila le lien pour trouver l'article dans Le Nouvel Observateur: http://leplus.nouvelobs.com/contribution/907153-bretigny-sur-orge-comment-les-rumeurs-de-pillages-se-sont-propagees-sur-la-toile.html

 Pillages à Brétigny ? D'Europe 1 à la fachosphère, comment la fausse rumeur s'est propagée
33 réactions | 156688 lu
Temps de lecture Temps de lecture : 3 minutes

LE PLUS. Les victimes de l'accident de train de Brétigny-sur-Orge ont-elles été dépouillées ? Depuis hier, les réseaux sociaux ne parlent que de ça : des jeunes auraient profité du drame pour agresser et voler des personnes sur place. Comment ces rumeurs ont-elles pris autant d'ampleur ? Décryptage de Mathieu Géniole.

Édité par Rozenn Le Carboulec  Auteur parrainé par Aude Baron
Les secours et les personnels de sécurité se rendent en gare de Brétigny-sur-Orge suite à l'accident de 12/07/13 (M.EULER/SIPA)
Les secours et les personnels de sécurité se rendent en gare de Brétigny-sur-Orge suite à l'accident de 12/07/13 (M.EULER/SIPA)

C'était donc faux : ce matin, la préfecture de l'Essonne a démenti à Metronews des rumeurs qui circulaient depuis hier sur les réseaux sociaux. Non, les forces de l'ordre n'ont pas été caillassées après le déraillement du train. Non, les victimes (et notamment les cadavres) n'ont pas été pillées. Il n'y a eu, selon la préfecture, qu'un acte de vol isolé et une ambiance "rude".

Cette version a depuis été confirmée par les sauveteurs dépêchés sur place. Mais alors comment se sont propagées ces rumeurs plus sordides les unes que les autres ?

Quand deux informations "exagérées" se croisent

Il y a deux informations démenties ce matin par la préfecture. Hier, peu après le déraillement du train, "Le Parisien" rapportait un vol de portable sur des membres du SAMU et un caillassage des pompiers. L'information apparaît dans le live consacré à l'accident aux alentours de 19h30, y restera, mais ne fera pas l'objet de développements complémentaires.

C'est cette information qui est considérée comme "exagérée" par la préfecture : elle a été massivement reprise hier soir par d'autres sites d'informations, comme TF1 et FranceTVInfo (ce dernier article a été modifié).

Ce qui va vraiment mettre le feu aux poudres est en fait un article d'Europe1.fr : ce papier reprend le témoignage d'une membre d'Alliance, un syndicat policier classé à droite, qui intervenait dans le cadre de l'édition spéciale de la radio sur le déraillement de Brétigny. La syndicaliste décrit les scènes de pillage et y va de son commentaire personnel :




Ce témoignage va être repris in extenso par le site d'Europe 1 qui va transformer un témoignage qu'on peut qualifier d'engagé en information : le site titre "Des policiers caillassés" et passe l'article sur sa home, en dessous de l'accident en lui-même .

Non seulement ce papier ne remet pas en cause la parole de la syndicaliste (en interrogeant par exemple un autre syndicat), mais en plus le témoignage est agrémenté d'un tweet d'un militant FN pour une raison totalement incompréhensible (ce tweet a depuis été supprimé de l'article) :





L'article d'Europe 1 est rapidement repris par des comptes de journalistes de la radio qui ajoutent un commentaire personnel : "à vomir!!" dénonce ainsi une journaliste de la station, permettant une propagation rapide de ce témoignage.

Aucun autre site d'information ne mentionnera de pillage hier soir.

De l'influence de la fachosphère

L'article d'Europe 1 est repris très rapidement par le blog d'extrême-droite Fdesouche : à 22 heures, de nombreux utilisateurs de Twitter proches de la fachosphère et de la Manif pour tous relaient le témoignage d'Alliance.

Scène surréaliste à minuit : le hashtag "Bretigny" ne parle plus du tout de la catastrophe ferroviaire mais uniquement de l'affaire des pillages. Un mélange de tweets improbable fait se cotoyer des militants d'extrême-droite dénonçant l'immigration et des jeunes de issus de toutes les couches de la société qui cherchent les mots pour dénoncer cette rumeur épouvantable.

Pas un tweet – pas un – ne prend l'affaire des pillages à la rigolade ou n'en fait un évènement à célébrer : Brétigny fait alors l'objet de 50 récurrences par minute.

Il faut également souligner que de nombreux tweets s'insurgent contre le peu de visibilité que les médias consacrent à cette affaire : beaucoup d'utilisateurs du réseau se demandent pourquoi BFM et iTélé, en direct depuis des heures, n'abordent même pas cette histoire.

On peut saluer aujourd'hui le travail de ces deux chaînes qui ne sont pas tombées dans le piège de la rumeur en fin de soirée : il faut d'ailleurs se souvenir que les multiples témoignages entendus après le drame, souvent diffusés en direct et en longueur, ne faisaient jamais état d'incidents ou de violences sur les victimes après la catastrophe.

Se souvenir de la méfiance

Ce matin donc, l'affaire se dégonfle totalement : la préfecture relativise énormément ces incidents et le ministre des Transports a dit ne pas avoir entendu parler de pillages sur les victimes. Pourtant, une recherche Twitter sur le terme montre que l'information initiale continue de circuler à vitesse grand V alors que Facebook découvre à son tour cette histoire : l'article d'Europe 1 a été liké 62.000 fois ce qui représente l'audience d'un journal à la télévision.

Depuis hier, Europe 1 a passé son titre "Des policiers caillassés" à l'interrogatif avant de renvoyer cette après-midi vers un autre papier qui s'appelle sobrement : "Des vols sur le lieu de l'accident".

Je n'écris pas cet article pour donner des leçons et je précise qu'on parle ici de médias que j'apprécie et que je consomme quotidiennement.

Simplement, je trouve que cette histoire méritait d'être rapportée : s'il on estime que la version donnée par la Préfecture correspond effectivement à la réalité, on peut réfléchir à la façon dont un déraillement de train a permis d'alimenter l'extrême-droite en aussi peu de temps et de façon aussi massive par des médias traditionnels.


_______
Retrouvez-moi sur Twitter : @Mathieuge