Raph Marchant, a young
man from St. Malo, France,
has just crossed the Atlantic from France on an insanely
small 21-foot (6.50-meter) boat during the Mini Transat race. He is a very good guy and I am extremely happy
for him and his family. He has set an example for others of what is possible in
life.
It is impossible to describe
here what he had to face, but he managed to surmount severe sleep deprivation,
spending weeks alone in the middle of the Atlantic, not speaking with a single
human soul for two weeks, getting knocked down in seas as big as a house, and navigating
into gale force winds and cresting waves.
Image living for weeks
in the Spartan confines of a prison cell while often being shaken and beaten as
if you were on a non-stop wet-and-wild roller coaster ride. Get the picture?
Here is a video link that show what it can be like:
Il y avait 80 cm et un peu plus des fois en séries
dans le 22 ce matin à l’aube. Ca déroulait parfaitement en face du roché. Et j’étais
totalement tout seule! J’ai vu le soleil se lèver derrière les rochés. J’ai pris
au moins 20 droites.
Il y avait des pèquenots qui faisaient la
chasse en haut sur la colline et qui tiraient leur carabines, mais à part ça, c’était
parfait.
Isle de Sark, presque mi-chemin entre St. Malo et l'Angleterre
Ile of Sark: Rougly halfway between St. Malo and France
C'est un endroit parfait pour des pirates qui veulent se cacher de British Royal Navy.
This is the perfect place for pirates who want to evade the British Royal Navy.
L'aube, après une belle navigation de nuit/Dawn after a beautiful night sail.
L'aube, après une belle navigation de nuit/Dawn after a beautiful night sail.
Bruce Gain is an Automotive News Europe correspondent in France.
Volkswagen recently won a court case that stopped computer
scientists from publishing an academic paper revealing the secret codes
used to start luxury cars including Porsches, Audis, Bentleys and
Lamborghinis.
The victory, however, will make carmakers more
vulnerable to hackers because company engineers will have less
information available to help them design more secure in-car systems.
The
academics wanted to add to a collective pool of knowledge that
engineers could use to make systems more secure from attack. By having
as much information as possible about security flaws, engineers are less
prone to make design errors.
The researchers are "white hats,"
meaning that they create hacks to discover how things work, and
ultimately, how to remove security flaws in computer code.
The
"black hats," those who sell hacks on the black market, and their
customers who use the information to steal and defraud their victims,
are probably happy that Volkswagen won its lawsuit. Now the black hats
can sell their hacking tools for even more money.
When a hack that
can be used to exploit a system is not publicly available black hats
usually must pay for it. If it is in the public domain, it is not worth
as much.
Ross Anderson, a security researcher at the University of
Cambridge's computer laboratory department, thinks that VW's court
victory to stop one security flaw from being published won't stop the
bad guys from doing what they are already doing.
In the end, the court case is bad public relations for VW, Anderson wrote in an e-mail reply to questions.
"Now
the world and his dog know not just that their engineering skills are
less than perfect, but that the company is unpleasant and unreasonable
to boot," Anderson wrote. "If they had kept quiet, then [the research
paper VW stopped from being published] would have been one out of
several dozen ... and would probably have got only a few column inches
in obscure specialist publications."
Instead, the case was reported by the Guardian newspaper, the BBC, and other media outlets including Automotive News Europe(for the original story, click here). You can reach Bruce Gain at bgain@crain.com.
Voila ce qui ce passe quand des "journalistes" ne font pas leur boulot et ne respectent pas l'éthique de base du métier. C'est-à-dire que chaque
rumeur doit être vérifiée. Au lieu de voler des « faits » aux autres
journalistes, la source doit être
citée. Ces journalistes n’ont pas respecté ce principe dans ce cas. Les
jeunes dans ces quartiers défavorisés ont assez des problèmes déjà, mais
cette fausse information fait encore plus de dégât.
Ce qui est
encore plus choquant est qu’aucun de ces charlatans ne va être licencié
pour cela. Un support media sérieux les virerait sur le coup. Qu’est ce
que TF1, FranceTVInfo, et Europe1.fr vont faire ?
Voila le lien pour trouver l'article dans Le Nouvel Observateur: http://leplus.nouvelobs.com/contribution/907153-bretigny-sur-orge-comment-les-rumeurs-de-pillages-se-sont-propagees-sur-la-toile.html
Pillages à Brétigny ? D'Europe 1 à la fachosphère, comment la fausse rumeur s'est propagée
LE PLUS. Les victimes de l'accident de train de Brétigny-sur-Orge ont-elles été dépouillées
? Depuis hier, les réseaux sociaux ne parlent que de ça : des jeunes
auraient profité du drame pour agresser et voler des personnes sur
place. Comment ces rumeurs ont-elles pris autant d'ampleur ? Décryptage
de Mathieu Géniole.
Les secours et les personnels de sécurité se rendent en gare de Brétigny-sur-Orge suite à l'accident de 12/07/13 (M.EULER/SIPA)
C'était donc faux : ce matin, la préfecture de l'Essonne a démenti à Metronewsdes rumeurs qui circulaient depuis hier sur les réseaux sociaux.
Non, les forces de l'ordre n'ont pas été caillassées après le
déraillement du train. Non, les victimes (et notamment les cadavres)
n'ont pas été pillées. Il n'y a eu, selon la préfecture, qu'un acte de
vol isolé et une ambiance "rude".
Cette version a depuis été confirmée par les sauveteurs dépêchés sur place. Mais alors comment se sont propagées ces rumeurs plus sordides les unes que les autres ?
Quand deux informations "exagérées" se croisent
Il y a deux informations démenties ce matin par la préfecture. Hier,
peu après le déraillement du train, "Le Parisien" rapportait un vol de
portable sur des membres du SAMU et un caillassage des pompiers. L'information apparaît dans le live consacré à l'accident aux alentours de 19h30, y restera, mais ne fera pas l'objet de développements complémentaires.
C'est cette information qui est considérée comme "exagérée" par la
préfecture : elle a été massivement reprise hier soir par d'autres sites
d'informations, comme TF1 et FranceTVInfo (ce dernier article a été modifié).
Ce qui va vraiment mettre le feu aux poudres est en fait un article
d'Europe1.fr : ce papier reprend le témoignage d'une membre d'Alliance,
un syndicat policier classé à droite, qui intervenait dans le cadre de
l'édition spéciale de la radio sur le déraillement de Brétigny. La
syndicaliste décrit les scènes de pillage et y va de son commentaire
personnel :
Ce témoignage va être repris in extenso par le site d'Europe 1 qui va
transformer un témoignage qu'on peut qualifier d'engagé en information :
le site titre "Des policiers caillassés" et passe l'article sur sa
home, en dessous de l'accident en lui-même .
Non seulement ce papier ne remet pas en cause la parole de la
syndicaliste (en interrogeant par exemple un autre syndicat), mais en
plus le témoignage est agrémenté d'un tweet d'un militant FN pour une
raison totalement incompréhensible (ce tweet a depuis été supprimé de
l'article) :
L'article d'Europe 1 est rapidement repris par des comptes de
journalistes de la radio qui ajoutent un commentaire personnel : "à
vomir!!" dénonce ainsi une journaliste de la station, permettant une
propagation rapide de ce témoignage.
Aucun autre site d'information ne mentionnera de pillage hier soir.
De l'influence de la fachosphère
L'article d'Europe 1 est repris très rapidement par le blog
d'extrême-droite Fdesouche : à 22 heures, de nombreux utilisateurs de
Twitter proches de la fachosphère et de la Manif pour tous relaient le
témoignage d'Alliance.
Scène surréaliste à minuit : le hashtag "Bretigny" ne parle plus du
tout de la catastrophe ferroviaire mais uniquement de l'affaire des
pillages. Un mélange de tweets improbable fait se cotoyer des militants
d'extrême-droite dénonçant l'immigration et des jeunes de issus de
toutes les couches de la société qui cherchent les mots pour dénoncer
cette rumeur épouvantable.
Pas un tweet – pas un – ne prend l'affaire des pillages à la rigolade
ou n'en fait un évènement à célébrer : Brétigny fait alors l'objet de
50 récurrences par minute.
Il faut également souligner que de nombreux tweets s'insurgent contre
le peu de visibilité que les médias consacrent à cette affaire :
beaucoup d'utilisateurs du réseau se demandent pourquoi BFM et iTélé, en
direct depuis des heures, n'abordent même pas cette histoire.
On peut saluer aujourd'hui le travail de ces deux chaînes qui ne sont
pas tombées dans le piège de la rumeur en fin de soirée : il faut
d'ailleurs se souvenir que les multiples témoignages entendus après le
drame, souvent diffusés en direct et en longueur, ne faisaient jamais
état d'incidents ou de violences sur les victimes après la catastrophe.
Je n'écris pas cet article pour donner des leçons et je précise qu'on
parle ici de médias que j'apprécie et que je consomme quotidiennement.
Simplement, je trouve que cette histoire méritait d'être rapportée :
s'il on estime que la version donnée par la Préfecture correspond
effectivement à la réalité, on peut réfléchir à la façon dont un
déraillement de train a permis d'alimenter l'extrême-droite en aussi peu
de temps et de façon aussi massive par des médias traditionnels.
Bruce is a writer based in France and in the United States. His adventures include starting and promptly dropping out of La Sorbonne Law School in Paris and chatting with arms salesmen in Tunisia. If you want to read his published articles, Bruce's Website address is www.brucegain.com.